Inspiré par Scorpio Rising (1963) de Kenneth Anger, Blessed Blessed Oblivion tisse un portrait de la culture masculine des voyous de Jérusalem est qui se manifeste dans les salons de barbier, les garages et dans la pratique du body-building. Analysant tout en étant séduite par son sujet, l'artiste se retrouve dans une double situation, un dilemme qui résonne avec le désir confus qui anime son protagoniste alors qu'il glisse d'une diatribe misérable vers des déclamations de poésie héroïque ou de louanges personnelles sans complexe.





Jumana Manna est née au New Jersey et elle vie et travaille à Jérusalem et Berlin. Elle utilise surtout le cinéma, la vidéo et la sculpture pour explorer des récits historiques, le nationalisme et les communautés sous-culturelles. Ses films tentent de dépeindre des personnages ou des événement moralement douteux. Sa pratique en sculpture emprunte au langage minimaliste et abstrait pour reproduire des objets familiers dans des états d'ambiguïté, navigant entre séduction et négation. Manna détient un diplôme en beaux-arts de l'Académie nationale d'art d'Oslo et une maîtrise en esthétique et politique de l'Institut des arts de Californie.

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Caméra/Montage: Jumana Manna





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Projections et Prix:



• Festival du film palestinien de Toronto, 2013;
• Festival du film palestinien de Londres, 2013;
• Festival international du film de Rotterdam, Pays-Bas, 2013;
• Festival du court-métrage de Grimstad, Norvège, 2012.